À moins que vous ne soyez totalement absorbés par vos affaires courantes, vous avez sûrement entendu parler du phénomène de la bifurcation. Des ingénieurs aux scientifiques en passant par les jeunes diplômés, les cadres, les salariés, les dirigeants d'entreprise, le phénomène semble toucher un large éventail de personnes en quête d'une "raison d'être" au travail.
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De quoi est-il question ? Bifurquer signifie pour les uns rompre avec une carrière qui ne fait plus sens et pour d’autres ne surtout pas s’y engager (cf le discours des « agros qui bifurquent » lors de la remise des diplômes d’AgroParisTech*). Pour des dirigeants d’entreprise il peut s’agir de faire évoluer un business modèle, d’impulser un renouveau de la raison d’être de l’organisation ou de sauter le pas d’un projet entrepreneurial engagé.
Mais de combien de personnes parlons-nous au juste ? Comme l’écrivait le sociologue Tristan Dupas-Amory dans un article récent du Monde « Peu de déserteurs, beaucoup de résignés », la norme reste à se conformer plutôt qu’à vouloir (se) réformer. Oser faire des choix radicaux (c’est à dire qui prennent les problèmes à la racine, réhabilitons ce mot !) demande du courage. C’est LA vertu qu’en cette période de nécessaire transition il nous faut collectivement et plus que jamais convoquer.
Où trouver ce courage ? Pour ma part je le trouve au contact de celles et ceux qui m’inspirent…
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