Innover, construire le monde de demain, focaliser notre attention sur ce que nous voulons voir advenir plutôt que vers ce qui semble inéluctable, tel est selon moi l'état d'esprit pionnier.
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Alors que s’achève une COP 25 sans avancées réelles, les risques de voir s’éloigner un horizon soutenable et de succomber au fatalisme s’amplifient.
Convoquer l’état d’esprit, c’est mettre nos convictions et aspirations sociétales au cœur de notre projet d’entreprise, et faire le pari qu’elles trouveront dans le monde un écho favorable. Cet état d’esprit demande du courage. Le courage d’avancer en terres inconnues, poussé par la nécessité et par le besoin d’éthique. Le courage de repousser nos limites en nous appuyant sur les ressources renouvelables que sont le sens et nos valeurs. Le courage de prendre des risques et de sortir du cadre. Le courage de rêver (une gageure face à la morosité ambiante) que la période de transition que nous traversons peut augurer un avenir désirable.
Si nous regardons bien l’actualité, certaines informations positives émergent. Le Monde récemment titrait « Réinventer l’entreprise et le management », mettant le projecteur sur l’économie de la réciprocité. Cette économie tient compte de la richesse globale produite par l’entreprise dans son écosystème social, local et environnemental. Le constat est encourageant : les impacts de cette approche sont vertueux autant pour l’écosystème que pour l’entreprise : amélioration de sa performance financière et à n’en pas douter du bien-être au travail.
« Une idée, pour peu qu’on s’y accroche avec une conviction suffisante, qu’on la caresse et la berce avec soin, finira par produire sa propre réalité. »écrivait Paul Watzlawick. Autorisons-nous ce cadeau qui n’a pas de prix. Cette première étape, de circonstance en cette période de fin d’année, sera susceptible de créer ensuite les conditions du passage à l’action… en 2020 !
* Le Monde, 12 Décembre 2019, COP25 : « Réinventer l’entreprise et le management »