Coup de cœur en 2017 — Petit traité de philosophie à l’usage des accros du boulot
Un ouvrage plus ancien, inspirant et drôle
Temps de lecture : 1 minute
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Suis-je reconnu pour ce que je vaux ? Les actionnaires peuvent-ils entendre que le profit n'est pas ma seule motivation ? Que deviennent mes valeurs dans l'entreprise ? Que signifie « gagner sa vie » ? Le pouvoir corrompt-il toujours ? Ces questions, voilà quinze ans que Catherine Blondel les entend sous une forme ou une autre dans la bouche des managers. Sollicités de toutes parts, absorbés par mille tâches, ces « accros du boulot » ont le nez dans le guidon, selon l'expression consacrée. Ce petit traité de philosophie leur est destiné : d'abord parce que celle-ci n'exclut pas l'humour comme on le découvrira au fil du texte, ensuite parce qu'elle permet de déconstruire les fausses évidences, de prendre du recul et donc de souffrir un peu moins. Au bout du compte, il s'agit de ne pas se prendre pour son propre personnage, comme le conseillait déjà Bertolt Brecht à ses acteurs. Bien sûr, tout cela est du bricolage, déclare Catherine Blondel... « Cependant, il se pourrait que le boulot, si nous nous en tenons à distance raisonnable, ne soit ni l'enfer, ni le paradis. Mais cela peut être distrayant... Comme le bricolage du reste. » C.B..