Le rapport spécifique des jeunes au travail constitue-t-il un stéréotype générationnel ? C’est ce que montre une enquête réalisée par l’APEC auprès de 5000 personnes. L’idée selon laquelle il y aurait un rapport spécifique des jeunes (18-30 ans) au travail, par exemple qu’ils seraient moins investis, plus distanciés dans leur travail ou davantage en quête de sens,…
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La croyance en la spécifié des comportements des « jeunes » a toujours existé : les auteurs de l’étude citent par exemple une enquête de 1972 sur le rapport des jeunes au travail.
Que révèle cette enquête ? Que les attentes des jeunes sont voisines de celles de leurs ainés, avec une continuité avec les autres classes d’âge sur la place du travail, l’importance de l’équilibre vie pro-perso et la rémunération. Les jeunes actifs s’avèrent être des «adultes comme les autres ».
Il y a certes une minorité, moins d’un jeune sur dix, dont le rapport au travail est distancié mais cela reste tout à fait marginal et constitue donc un stéréotype généralisé.
Concernant la recherche d’autonomie et de quête de sens, là aussi l’étude ne confirme pas de tendance spécifique chez les jeunes. A la question « qu’est ce qui vraiment pour vous dans le travail ? » , 23% répondent le sens. Ce qui n’est pas supérieur au reste de la population des actifs. Les attentes sont plutôt l’intérêt du travail, la rémunération et l’équilibre. L’item « effectuer un travail utile qui a du sens » arrive en 6ème position seulement chez les 18-30 ans, quand il arrive en 4ième position pour les 30-65 ans. »
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