Accélérer ? Ou pas ? Telle est la question !
Alors je décide que non, je ne me laisserai pas embarquer dans cette voie de l’urgence, bien décidée à prolonger non pas l’été qui de toute manière n’est pas terminé, mais mon état de détente si propice à l’efficacité ! Cette image du retard me fait penser à l’essai de Barbara Stiegler « Il faut s’adapter » où cette philosophe s’interroge sur les raisons qui nous amènent collectivement à nous sentir en retard et à devoir nous adapter à un environnement changeant, incertain et complexe.
La rentrée peut être l’occasion de nous rappeler quelques fondamentaux dont nous avons le secret car ils nous sont propres. Le mien, pour bien démarrer : chi va piano va sano. Je ne sais pas vous, mais j’ai personnellement terminé l’année pire qu’épuisée : exténuée. La France entière l’était en raison de causes qui nous sont en partie extérieures – les conditions météorologiques, deux épisodes de canicule à trois semaines d’intervalle – et intérieures – l’impératif de tout boucler avant de partir !
Il y a bien en permanence, un va et vient entre le monde extérieur et nous-mêmes. Le monde extérieur vient nous solliciter, nous hyper-solliciter même et, dans une certaine mesure, c’est assez plaisant voire grisant. Petit bémol, propre à chacun en matière de curseur, la chose n’est durable que si elle est contre-balancée par nos propres impératifs dont il est important d’avoir conscience. Quels sont donc vos impératifs en cette rentrée 2019? Telle est la question ! Une question que ce témoignage d’une cliente dirigeante nous invite à méditer.